mercredi 13 octobre 2010

If I ain't got you...


Quoi de plus compliqué qu’une histoire d’amour à distance qu’une histoire d’amitié à distance !

On grandit ensemble puis on est géographiquement séparés par la vie, par les études, un mariage ou que sais-je encore… ? Et les liens d’amitié dans tout ça ? Ils se distendent eux aussi ?





Pour une histoire d’amour comme pour une histoire d’amitié, quand il y a distance physique, il y a des choses à mettre en place, comme un rituel pour entretenir ce couple (amie-amie) : se donner des nouvelles, plus ou moins régulièrement, se faire part de chaque chose importante se passant dans la vie de l’autre et surtout accepter (vraiment) la distance.

Ce dernier point semble être le plus difficile, car accepter la distance c’est accepter que les appels s’espacent, accepter de n’etre pas toujours au courant de ces petits riens qui font la vie de l’autre, et plus que tout accepter de devenir « lointain » au fur et à mesure… attention « lointain » ne veut en aucun cas dire « inexistant », il est important de veiller à cela. On sait que l’autre existe, qu’il est là, qu’il est important et que même si le son de sa voix ne résonne plus aussi souvent dans notre tête, il reste malgré tout présent dans notre cœur.


Le trait d’union peut se faire par de multiples moyens : téléphone, mail, lettre manuscrite…l’essentiel étant que celui-ci soit fait.

En dépit du temps, de la distance et du « lointain »…

Le temps passe beaucoup plus vite qu’il n y parait (phrase de vieux je sais !), on gagnerais beaucoup à envoyer un petit « je pense à toi » à une amie dès qu’on pense à elle, juste 4 mots qui évitent de passer du « lointain » à l’ « inexistant » malgré tout…




Alors voilà : JE PENSE A TOI.

« L'amitié est une religion sans Dieu ni jugement dernier. Sans diable non plus. Une religion qui n'est pas étrangère à l'amour. Mais un amour où la guerre et la haine sont proscrites, où le silence est possible. »

Tahar Ben Jelloun

Xoxo

Je pense à toi.