mercredi 10 mars 2010

Shoesin'...choosin'...dreamin'!


Alors que je mettais une demi-heure à choisir les chaussures qui iraient le mieux avec ma tenue du jour, une idée m’a effleuré l’esprit…

De quoi auraient l’air nos placard si chaque jours, de la même façon dont nous choisissons les accessoires mettant en valeurs nos tenues, nous avions à choisir un homme qui nous serait aussi assorti ?

Imaginons que nous choisissions d’assortir l’homme en question avec nos sacs à mains ou nos chaussures...

Une jolie paire de converse portée avec un short boyfriend loose, un blaser et un joli t-shirt, serait mis en valeur par un jeune homme d’allure sport-chic, pour une petite virée shopping (why not ! on peut toujours rêver !)







Pour une sortie en boite de nuit, ambiance dancefloor, tenue sexy mais confortable, alliant une petite robe flashy et une paire de basket basses collector de chez un grand couturier, on préfèrera l’allure streetwear d’un fan de music, ayant le sens du rythme et de la mode, parfaitement associé à nos accessoires bling-bling !








Une belle paire d‘escarpins Louboutin mettant en valeur une belle petite robe noire basic ; tenue sobre mais chic pouvant être réhaussée par une homme à l’allure folle, un peu plus âgé que nous, pour aller diner dans un bon restaurant…






Pour une soirée très huppée, du genre Oscar ou Grammy (comme si nous pouvions être conviées à de telles évènements, et surtout défiler sur le tapis rouge !), une belle robe fourreau, des escarpins vous donnant une cambrure de pied folle, seront égayés par un homme d’une classe folle.







Alors je vous vois venir ! Qu’est ce qu’on assorti à nos ballerines confort et notre tenue « facile à enlever » (essayages!!!!!!) lors d’une journée shopping intensive telle une première journée de soldes…. ? L’ami gay pardi !






Et pour une journée « ménage à la maison », on assortie quoi à notre vieux survêtement ainsi qu’à nos pantoufles « Snoopy »… ? Réponse :



En gros un homme qui nous donne 2 perspectives :

-ou on fait en sorte d’accomplir cette tache très vite pour pouvoir changer de tenue (et donc d’homme !)

- ou on se met sur notre 31 pour récurer !

Vous êtes habillées comment là ?

Xoxo



mardi 9 mars 2010

If I were a boy...




Rares sont celles d’entre nous qui n’ont pas souhaité un jour «être un garçon»!

Que ce soit au cours d’histoires de cœur foireuses, au travail («main aux fesses», c’est aussi valable pour les sorties en boite par exemple !)


ou encore à l’arrivée de nos « truc de filles » (ragnagnas ou « règles » si on veut coller à notre image d’adultes décomplexées !), faire partie du sexe opposé, à souvent été un fantasme…




On se figure que les hommes ont de la chance car :
-ils n’ont pas leur règles, et tous les désagréments que ça occasionne (à-bat le féminisme extrémiste qui prône la fierté d’avoir ses ragnagnas, non mais oh !)
- ils n’ont pas à enfanter dans la douleur (…ah péridurale !)
- quand ils multiplient les conquêtes, ils sont qualifiés d’ « hommes-à-femmes », de Don Juan (et non de salopes !)…





Ce ne sont que quelques unes des raisons qui font que nous les femmes (nous le charme…), pensons que ces messieurs ont des vies bien plus faciles que les nôtres à tous les niveaux.

Souvent j’entends dire autour de moi :« si j’étais un homme, je collectionnerais les conquêtes» (de façon plus vulgaire « si j’étais un homme je baiserais tout ce qui bouge ! »)… les relations amoureuses coté masculin, que nous imaginons principalement basées sur leur entre-jambe, peuvent nous sembler simplistes, dénuées de toute prise de tête inutile (que nous affectionnons nous les nanas !), voire même de bon sens ! (euh...ça on sait faire nous aussi !)



On voit rarement un garçon se torturer le cerveau parce que sa Juliette s’éloigne de lui, devient distante (encore faut-il qu’ils le remarquent !) ou encore ne semble pas remarquer son changement de coiffure (c’est nous ça ?!). De même qu’on voit rarement Roméo tourner en rond, tel un lion en cage, attendant un appel ou encore une sms de sa Juliette !



Objectivement, tel ou tel comportement, que ce soit amoureux, ou dans la vie en général, n’est pas caractéristique d’un sexe ou d’un autre, c’est une majorité de cas qui fait pencher la balance d’un mode de fonctionnement du coté des hommes ou du coté des femmes (femme : trop prise de tête VS hommes : pas assez prise de tête !).

Le fantasme absolu de l’homme libre que nous nous figurons pouvoir incarner idéalement un jour, ne serait-ce que 24h (I wish !), est celui du héros, bourreau des cœurs, n’ayant qu’a cligner des yeux pour tomber une fille, sans scrupules à passer à la suivante dès l’acte sexuel accompli. Ces « docteur Troy » (Nip/tuk) et Hank Moody (Californication), que nous trouvons doté d’un grand sex-appeal de par leur coté collectionneurs de conquêtes bourrés de charme, alimentent le fantasme absolu de l’homme que beaucoup d’entre nous aiment… (Le gentil macho !)






Moralité...
C’est bon de rêver en se disant qu’on se verrait bien Don Juan des temps modernes, mais pensez à cela : le plupart des hommes (jeunes et moins jeunes) se figurent que s’ils avaient la possibilité de vivre dans un corps de femme ( ne serait-ce que durant 24h !), ils passeraient leur temps à se tripoter la poitrine, mater dans les vestiaires des filles et séduire les hommes les uns après les autres dans le but d’obtenir tout et n’importe quoi, et de les jeter après…

Bizarrement on se rend compte qu’ils ont une drôle de visions de ce que peut être la vie d’une jeune femme des temps modernes… et nous alors, notre vision de ce qu’est leur vie… ?

Mesdemoiselles aspirantes « Don Juan », je vous salue !



Xoxo

jeudi 4 mars 2010

You give me butterflies...


Aaah l’amour…et ses symptômes ! Ce sont pratiquement ceux d’une bonne « crève » quand on y regarde de plus près : les frissons (quand c’est bon !), la fièvre (quand c’est encore plus bon…), les courbatures (quand ça a été trop bon !), le nez qui coule et les yeux larmoyants (quand c’est plus bon du tout !).



Le symptôme le plus évocateur : les papillons dans le ventre. Cette sensation de surexcitation qui nous fait sentir de légers chatouillis au niveau de notre petit bidon (ce bout de gras qui s’entête parfois à passer par-dessus bord quand notre slim a…rétréci au lavage, dirons-nous !).
Généralement on ressent cela juste en pensant à l’être aimé, ou lorsqu’on est dans l’attente de celui-ci, que ce soit lors des premiers rendez-vous, ou plus tard, quand l’amour pour l’autre se confirme.



Ce sont ces mêmes papillons qui nous font nous changer 36 fois avant l’arrivée de Roméo, afin de lui plaire au maximum.



Si on est une bonne fille qu’on surligne les passages importants des rubriques sexo-couple de nos magasines préférés, on évite d’entrer dans un processus de mémérisation au fil de notre love story (ce phénomène qui nous pousse à remplacer progressivement nos beaux dessous en dentelles et autres matières nobles, pour des culottes de grand-mère en coton d’un blanc douteux ! pas bien !).







Question : quand Roméo nous voit, a-t-il lui aussi des papillons dans le ventre ? C’est assez essentiel comme question car elle met en évidence l’effet magique qu’on peut avoir sur lui.



A en juger par les sourires niais arborés par celui-ci, tout porte à croire que oui (attention ce « sourire niais » peut aisément être remplacé par une incapacité à vous regarder dans les yeux sans rougir, des bégaiements ou tout simplement un silence de gêne ; même signification : PA-PI-LLON !).




Les papillons vont de paire avec le fait de se surprendre à sourire alors qu’on pense à LUI…
L’amour c’est fou ce que ça rend idiot ! Mais cette idiotie là n’a rien de négatif, dans le sens ou vous remarquerez : on n’attire jamais autant les gens (le sexe opposé, ou plutôt le sexe qui nous attire !) que lorsqu’on est en couple, ou tout simplement amoureux…




Amoureuse ou pas, souriez, respirez cette joie de vivre que l’on ressent quand on est in love, alors un jour qui s’annonce maussade peut se transformer (quand on est célibataire, ou pas...) en une date qu’il faudra retenir comme celle de « notre rencontre ». Le charme opère quand on sourit…

Même quand les papillons se sont envolés.


Xoxo

mercredi 3 mars 2010

TOI + MOI +...+...+....

Et un jour, il arrive… ! Quoi ? QUOI ? Le plan Q (ou fucking friend) !




Votre serviteur n’a pas encore essayé (je vous vois venir !), mais en ce moment c’est un sujet plus que d’actualité dans son entourage proche et éloigné… (Pas de noms !)
Alors d’abord, le plan Q, qu’est ce que c’est ? Alors que l’on soit célibataire, ou en couple (dans une bonne ou mauvaise passe), le plan « cul » est l’alternative au sex toy et a sa fonction compensatoire.





Uniquement dédié au plaisir charnel des deux partenaires, il ne comporte que la partie sous la ceinture d’une relation amoureuse dite « normale ». Souvent alternative à la monotonie conjugale, il peut aussi se révéler d’une aide précieuse pour compenser les besoins physiques d’une jeune femme (et /ou d’un jeune homme) des temps modernes, apportant le frisson du politiquement incorrect.

Evacuant les frustrations, c’est une échappatoire sans doute moins avouable qu’un autre face à la monotonie de la vie. Pas très catholique d’aller retrouver une personne pour une partie de jambe en l’air torride ne visant ni a procréer, ni a sceller une relation amoureuse naissante.
Entre adultes consentant, le mal fait est quasiment inexistant, a partir du moment où les deux parties s’entendent sur les closes du contrat, essentiellement : pas d’attachement unilatéral.




En effet, tout se complique quand l’une des deux parties semble prêter a l’autre des qualités plus que charnelles ou amicales…tomber amoureux en somme (aie !). Il est rare de voir des histoires d’amour découler de plans Q, mais…ne dit-on pas qu’il ne faut jamais dire jamais (hihihi !).

Personne rencontrée au hasard uniquement dans ce but, bon copain ou ami proche, le plan Q idéal peut se cacher derrière n’importe quel gentil garçon (en gros ce qui peut être un Roméo pour une autre, s’avèrera être un parfait canard vibrant pour nous !)





Votre serviteur, un peu vieux jeu (oui je suis une jeune femme de l’an 2000 mais bon !), comprend assez mal le fait d’avoir recours a 2 personnes bien distinctes, l’officiel et l’officieux (en gros Roméo et un suppléant), afin de se sentir en total harmonie sentimentale. Non que je trouve qu’il faille porter des œillères quand on est en couple mais bon de là à aller consommer… (Ce n’est pas parce que l’on est au régime qu’on ne peut pas regarder le menu remarquez!)




La tentation est là, certes, mais le frisson de l’interdit reste intacte lorsque cet interdit reste inassouvi (oui c’est du masochisme ! hit me !). Célibataires en revanche, on aurait tord de s’en priver surtout si l’attachement exclusif nous semble aussi ridicule qu’un brushing par temps de pluie !

Pas de morale, juste deux citations :
Il n’y a pas de mal à se faire du bien
Et surtout
Carpe diem






Xoxo

lundi 1 mars 2010

Vogue is in the air...

En grande fan de ce magasine, je ne peux qu’être enthousiaste face a l’arrivée chez Vogue Italia des éditions « Vogue Black » et « Vogue Curvy » !






Deux minorités « mode » mises à l’honneur, c’est juste super !





La mode se démocratise encore plus vite que le monde en général. Cela pose aussi le problème de l’universalité de celle-ci, celle qui se veut adaptée et adaptable à tous et a toutes.
Si c’était vraiment le cas, pourquoi avoir recours à des éditions spéciales (c’est vrai ça ! moi je lis le Vogue « France » sans pour autant me sentir étrangère à l’univers qui y est décri !) afin de toucher le maximum de personnes ?






Ma réponse à cela est simple : quand on fait partie d’une minorité (à savoir ici : type de personnes pas souvent représentées sur les catwalks notamment), pour réellement se sentir touché par le sujet il faut avoir face à sois des personnes, images, icones dans lesquelles nous sommes susceptibles de nous reconnaitre, par besoin de se sentir proche de celles-ci.
Votre serviteur (« moi Je », je sais !), trouve ça un peu réducteur dans le sens ou, black de son état, elle se retrouve pleinement dans le personnage qui a fortement inspiré ce Blog, la « blanche » et « mince » Carrie Bradshaw (sex and the city !!!!).





Physiquement à l’opposée de moi, je me sens en revanche assez proche de sa vision des choses, aussi fictive soit-elle, et surtout de son amour pour les chaussures.
Avec ces éditions de Vogue, magasine de mode, et magasine de société (selon moi), c’est le paraitre qui est mis à l’honneur et qui se veut fédérateur, en première ligne. Mission réussie (là selon moi encore) car visuellement parlant il m’interpelle autant (voir plus, soyons honnêtes) que l’édition standard (à laquelle je suis abonnée !).







Je terminerais cet article à vocation mode par ceci : la mode se veut universelle, c’est vrai, mais consciente que le monde est peuplé de diversité (plus que de minorités d’ailleurs selon moi, car à trop vouloir mettre les gens dans des cases, on fini par les diviser) elle se veut représentative de chacune d’entre nous afin que nous ayons toutes la possibilité d’assumer notre coté superficiel…sans se sentir mis à l’écart par telle ou telle couverture de magasine.





Vogue, on le vaut (toutes) bien !


Xoxo