samedi 22 mai 2010

Se souvenir des belles choses...au final.

Sujet plus sérieux que d’habitude…

A cette heure tardive de la nuit, je décide de parler du souvenir qu’on peut laisser chez une personne qu’on a aimé, et qui nous a aimés. Je choisie volontairement le mot « personne » et non pas « ex » car il s’agit là en effet d’un être qui aura compté pour nous. Pas un vulgaire ex qui n’a fait que nous faire perdre de l’énergie et du temps, pour ne nous laissé au final qu’un vague souvenir et une certaine indifférence.







Je vous souhaite à toutes d’avoir dans le passé connu une histoire d’amour avec un être que vous estimez encore, malgré la rupture, quelqu’un qui vous laisse une douce mélancolie et l’impression d’avoir vécu quelque chose de grand. Un premier amour dirons-nous…

Croiser son premier amour après des années est toujours troublant (surtout si celui-ci n’est pas l’amour avec lequel vous partagez votre vie actuelle, croiser Roméo en sortant de la salle de bain ne vous retourne pas le cerveau…ou alors il faut consulter !). si cette personne a partagé de nombreux moments avec vous, voir des étapes clés de votre vie, elle vous connait par cœur, et vous retrouver face à elle vous donne alors le sentiment d’être comme nue, à découvert. Quelqu’un qui a été intime, intime de votre corps, de vos pensées, de vos souffrances, de vos secrets, aura son importance à vie ce malgré les rencontres, les relations, les coups de cœur…

Je reste persuadée qu’on oublie jamais son premier amour, le vrai (pas le fantasmé ! en gros Brad Pitt compte pour du beurre !).








Ne pas oublier, c’est aussi pouvoir faire la part des choses et se dire que même s’il restera de l’amour, il est bel et bien à conjuguer au passé. Se perdre dans le passé n’est jamais bon, ça empêche d’avancer, de murir, et d’être capable d’aimer à nouveau, plus fort encore…

Qu’en est il du cas ou on a brisé le cœur de cette personne ?

L’amour qui reste est alors mêlé à un sentiment douloureux, la culpabilité, qui elle aussi à outrance empêche d’avancer. On (je) parle souvent du regard des autres qui peut être douloureux, il existe quelque chose de plus douloureux aussi, le regard fuyant (voire le non-regard) d’une personne qu’on a fait souffrir. On se sent alors minable… il est parfois plus difficile d’être la personne qui fait souffrir, que celle qui souffre car la première fait un choix conscient, lourd de conséquence et surtout fort du fait que la responsabilité est pleinement la sienne. Ce genre de responsabilité, dont on ne peut se décharger, dont on ne peut accuser personne, va de paire avec un sentiment de honte…




La roue tourne. Qui a souffert, fera souffrir, et vice versa. Quand vient alors notre tour de souffrir et qu’en plus a ce moment là on tombe sur cet amour qu’on a blessé, la fatalité…

Selon moi, on ne peut malgré tout pas s’excuser toute sa vie d’un choix, celui de partir par exemple, il faut aller de l’avant. La souffrance et l’amour vont de paire, c’est un couple. L’un ne va pas sans l’autre.

On est tous un peu masochistes, on souffre en silence, on reste, on résiste, en pensant à l’ « après »…

Sans penser qu’on à peu être en face de soit un homme qui souffre, reste, résiste, en silence. Quel souvenir persiste après une période de rupture difficile ? Quel souvenir voulons-nous laisser à quelqu’un qu’on a fait souffrir ? Que faire pour éviter d’être face à un dédain, un regard fuyant… ?

Mon avis : essayer d’être honnête le plus possible, communiquer même si c’est dur, ça aide à faire comprendre les choses, les rendant moins sournoises et limitant la rancœur qui entacherait alors le souvenir d’un tel amour.

Et savoir demander pardon, même tardivement. C’est rendre à l’autre un respect en hommage à « ce qu’il y a eu entre nous »…

Seuls les chagrins d'amour nous sauvent de l'oubli.

[Claire Gallois]

XOXO

P.S : ne te souviens pas de ton chagrin, pas de ta peine, souviens toi de nous… Pardon.



vendredi 21 mai 2010

Sexy chocolat!!!

Qui a bien pu décréter qu’une femme devait à tout prix être un minimum sexy pour séduire un homme ? (ou une femme)






Alors que j’essayais une pare de chaussures à talons (ou heels) dans un grand magasin, une cliente contempla mes pieds avec admiration (pas mes pieds en faite, mais les chaussures) et elle me lança, remontant son regard le long de mes jambes, « ça vous fait une cambrure des plus sexy ! Ils vont tous tomber à vos pieds ! »…

Hum…





C’est quand même avant tout pour moi (et mon problème de collectionneuse de chaussures) que j’achète des chaussures, non pas pour plaire aux hommes (et aux autres d’ailleurs) !

En y repensant je me suis demandée à quel point le choix de nos vêtements, chaussures et autres, était influencé par le regard des autres, et plus particulièrement les regards du sexe opposé (et encore plus particulièrement, celui de Roméo)… ?

Sans se voiler la face, on peut dire qu’on veut toutes paraîtres plus ou moins sexy aux yeux de Roméo, être désirée par lui nous est généralement préférable au fait de lui paraitre transparente, ne méritant pas un regard soutenu de plus de 5 secondes ! (car après ça c’est la tape dans le dos façon « pote » assurée, voir même le commentaire lors de passage devant vous d’une fille…ahem…plus jolie, sexy… !!!)

Sans tomber dans le vulgaire, avec 3 cm de tissus sur le dos, on use et abuse généralement de certains stratagèmes visant à mettre en valeur telle ou telle partie de notre corps, interpellant volontairement le regard de Roméo, que ce soit un joli décolleté, une bretelle de soutien-gorge apparente ou encore une robe un peut cintrée (bref la partie de notre corps qui trouve le plus grâce à nos yeux affutés par les magasines et séries télé nous bourrant le crane de stéréotypes de femmes parfaites !)…

Tenez moi par exemple, j’aime mettre en valeur des tenues basiques avec de jolies chaussures lors de rendez-vous galants (un jean, une chemise cintrée et des talons fabuleux de 10 cm !), chacune son truc ! (en plus ça vous donne une cambrure aie aie aie…)

C’est aussi valable pour cette légère touche de gloss qui rend nos lèvres plus désirables, ou encore cette couche de mascara qui rends nos œillades plus envoutantes (bon pas comme la nana de la pub vu qu’on ne se balade pas avec un logiciel Photoshop que l’on insèrerait volontiers dans la tête de Roméo pour qu’il nous voit façon bombe sexuelle !).







Que désirons-nous réellement par le biais de ces petites touches de beauté : éveiller le désir de Roméo ? Le charmer ?... dans ce cas cela voudrait dire que nous sommes esclaves du regarde de notre (des) homme(s) ?

Ma paire de talon, je l’achète QUE pour ME plaire à MOI ?...

Ce sont autant de petites questions qui nous montrent que le paramètres « regard des gens » interfère vraisemblablement toujours avec l’équation de notre vie personnelle, quand bien même on cherche à s’en défaire, on ne peut s’empêcher de se voir au travers du regard de certaines personnes (Roméo par exemple).

Ça rejoint aussi l’intimité de notre couple quand on se dit qu’on va mettre une guêpière pour lui faire plaisir ou qu’on décide de couper la circulation sanguine de nos jambes en nous saucissonnant façon jambon de Bayonne dans des bas (résilles) !!!(croyez moi on à pas l’air malignes après avec nos deux grosses traces d’élastiques de DIM’ up au milieu des cuisses !)

Tout comme nous aimons que Roméo se fasse beau pour nous, nous avons tendance à nous laisser influencer dans nos choix par rapport à notre apparence par le regard que celui-ci nous porte. Je pense que c’est normal et que c’est sain. On cherche à maintenir une certaine image de femme désirable (la plus désirable a ses yeux) pour fidéliser la clientèle ! Remarquez comme nous pouvons être attirés par certaines affichettes dans les magasins : arrivage exceptionnel, tout doit disparaitre, moins 75%...





Ce n’est pas une raison pour se balader avec une tenue « dernière démarque » pour forcer l’acheteur ! (et donc le destin…)

Pour durer (aussi bien dans son cœur que dans sa tête et dans ses fantasmes) il vaut mieux se mettre en mode « édition limitée », on se sent toujours privilégié quand on a l’impression de posséder quelque chose d’unique…

Soyez sexy pour Lui, mais soyez le avant tout pour VOUS… c’est à nous d’imposer les règles, pas aux autres (et à leur regard) ne l’oubliez pas.

XOXO




Ma conscience...

« Coucher, c’est tromper ? »…

On répond quoi à ça ? Généralement c’est un « OUI !!!! » offusqué...et puis quand on y regarde de plus près on peut se demander ce qui peut avoir amené une personne à se poser de telles questions…

Qu’est-ce qui peut faire qu’on puisse émettre un simple doute sur le fait de tromper quelqu’un d’une façon ou d’une autre ?...

La tromperie ça commence à quel moment d’abord ? Je dirais que chacun voit avec sa propre conscience… c’est assez personnel.

En effet si on part du principe que ça commence dans la tête, alors j ai une grande nouvelle pour vous : nous sommes tous des pécheurs ! Bah oui, si on considère le fait qu’il nous est tous arrivé de fantasmer sur un beau garçon, alors on est toutes infidèles ! Amen !





Bon donc, disons que regarder, fantasmer 15 secondes, ce n’est pas tromper. Par contre, à partir du moment où on se met à élaborer des plans façons Michael Scofield (Prison break !) pour voir un jeune homme autre que Roméo, sans le lui dire, avec des intentions peu louables (« mais je ne savais pas qu’on allait faire ça quand on a décidé de se voir à l’hôtel ! »…à d’autres !), alors là oui, c’est carrément différent, c’est tromper (bouh la vilaine !) !!

Et échanger un jeu de regard (jouer au chat et à la souris avec les yeux !) avec un inconnu c’est quoi ?... ne pas tromper ! Sinon là j’avoue je suis 100% infidèle ! Nan, ça c’est s’amuser, se rassurer et se sentir flattée !

Soyons crues, un échange de substance corporel avec un autre que Roméo (salive, sperme) c’est tromper ! Pour moi, c’est TROMPER !!! (C’est dit !...)

Méthode perso pour savoir quand je vais trop loin ou pas avec un mec autre que mon Roméo du moment, je me dis « si lui il faisait la même chose avec une autre fille, là-tout-de-suite-maintenant, je le prendrais comment ? », et la croyez moi, même les sms les plus innocents me donnent des sueurs froides tant ma conscience me travaille… mais ça dure en général 5 minutes, après je me déculpabilise en me disant « oui mais moi, c’est pas pareil ! ». (ouai je sais je sais… »pas bien ! Bouh vilaine ! » Y a que moi qui ait le droit de le dire d’abord !)

Autre vision : tromper c’est aussi purement sentimental d’un coté… ne rien faire avec une autre personne physiquement ne fais pas de vous une oie blanche, surtout si vous transpirez chaque nuit dans votre lit à coté de votre chéri…en pensant à un autre ! Hum hum ! « Pas bien ! »





« Transpirer, c’est tromper ! »

Blague à part, il est possible de ressentir autre chose que de l’amitié pour une autre personne, et ça ça peut pousser à tromper physiquement, après avoir trompé moralement.

De ce point de vue là, tromper commence par ce qui se passe là-dedans (dans notre petite tête bien faite !) !

Et puis vous savez quoi ? Ne trompez pas, quittez ! Ça évite les problèmes de conscience !

...euh c'est une blague, je me décharge de toute responsabilité! chacune fait selon sa conscience ;)

XOXO





jeudi 20 mai 2010

Mon héro!!!!!!!

Il y a des jours comme ça où être une femme c’est vraiment ce qu’il y a de plus génial sur cette Terre !

Je ne vous parle pas de notre droit aux talons vertigineux-So-sexy, ni au pouvoir que peut avoir un bon soutien-gorge bien rembourré sur notre égo…

Naaaannn !!!!! Je vous parle du pouvoir que nous avons ! Oui nous nous (c’est le goût ! ahem pas drôle ma blague… ?! lol.)

Ce sentiment de toute puissance me vient d’une conversation téléphonique d’au moins 6h avec une amie. J’explique !

Roulant a 98km/h en centre ville au lieu des 50 (oui je sais je suis forte ! j’ai mon code !!!), elle s’est bien entendu fais attrapée par messieurs les policiers ! (normal !) eh bien figurez-vous qu’il a suffit qu’elle se mette à pleurer prétextant une urgence bidon pour que ceux-ci la laissent repartir…sans amende !!!! Hallucinant !





Une femme qui pleur, qui eu cru que ça pouvait encore émouvoir un homme autre que Roméo (le notre, respectivement !) ???!!!

Outre le fait que ce soit vraiment abusé (désolée ma chérie, même si tu as évité la prune c’est quand même moyen sur le principe !), cela démontre aussi le pouvoir d’amadouer qu’a une femme quand elle veut se la jouer « pauvre petite chose » !

Avant de crier à l’injustice, mesdames, que celle qui n’a jamais adopté la moue boudeuse « chéri-fais-moi-ci-je-n-y-arrive-pas-je-suis-pas-assez-forte » (par flemme !), lui jette la première pierre ! Nous somme fortes pour nous la jouer petits bras quand ça nous chante, alors que bizarrement nos petits bras ne sont pas ménagés pour porter 10 000 trucs inutiles que nous achetons par coup de cœur un premier jour de soldes (je sais je sais, moi aussi je connais la technique du « un sac par doigt » pour cumuler les achats !!! tant qu’il y a du doigt y’a de l’espoir !) !!!

« Mon homme, mon héro »

C’est à peu près la phrase que crois lire Roméo dans nos yeux quand on le regarde admiratif changer notre pneu crevé (parce qu’avec des talons on aime mieux ne pas le faire !), poser une tringle à rideaux (bah oui lever les bras pendant 10 min c’est chiant !)… ah il est fort mon chéri quand il me porte sur son dos en centre ville après une longue soirée quand j’ai mal aux pieds même s’il m’avait prévenue que ces talons étaient trop hauts pour déambuler pendant des heures !






Alalala… on est bien vilaines des fois! Mais faut dire qu’il est si bon de se reposer sur quelqu’un pour faire ce que nous n’avons pas envie de faire ! Attendez ouvrir un bocal de cornichons avec une nouvelle manucure ? Ça va pas ou quoi ?!!!!







A votre avis, qu’est-ce qui fait que cet agent de police a laissé mon amie partir ? qu’est-ce qui fait que nos Roméos aiment autant nous aider (même quand c’est inutile !) ?... de la gentillesse ? De la compassion peut-être ?

Que nenni !!!! La fierté, l’honneur de se sentir l’HOMME, le vrai, le protecteur, le grand seigneur (qui l’a laissé s’en aller sans amende avec sur son visage le même sourire que celui que devait arborer César quand il accordait sa grâce à un prisonnier promis au lions !)


Pauvres petites choses que nous sommes, et qui les faisons se sentir si grands et si forts…




Hommes, je vous aime…

XOXO

jeudi 13 mai 2010

Moi Tarzan, Toi Jane... Toi ta gueule!






Ah, le féminisme !

Eternelle rancœur que les femmes éprouveront de tout temps contre les hommes en souvenir d’une époque lointaine de Préhistoire où elles se faisaient emmener de grottes en grottes par ces messieurs qui, des siècles avant de les tenir par la main,





les tiraient par les cheveux !



Les « chiennes de garde », les « ni pute ni soumise », tant d’organismes dans lesquels la femme moderne que nous somme ne se reconnait pas forcément…



Se laisser dorloter par un homme n’a rien de répréhensible en soit, aimer la galanterie aussi, néanmoins au rythme auquel vont ces débats de féminisme parfois idiots (faut l’avouer des fois c’est assez ridicule !), on sera bientôt priées de tenir la porte ouverte aux hommes, leur offrir des fleurs pour nous faire pardonner et pourquoi pas étaler nos trench dans les flaques d’eau afin qu’ils ne mouillent pas leur belles baskets !

Aimant l’idée que nous devons être l’égal de l’homme, je ne suis pas du tout pour l’échange des rôles, j’aime être celle qui reçoit les petites attentions de l’autre (c’est ce qui me donne envie d’en donner à mon tour !). C’est marrant comme se projeter plu tard rentrant crevée d’une journée de boulot, se retrouvant face a Roméo qui vous masse les pieds pour vous détendre, bah c’est tout de suite plus glamour que si c’était vous qui lui apportiez ses pantoufles dès qu’il passerait la porte d’entrée !

Nous les femmes, généralement, nous voulons tout : le salaire égal à celui de l’homme, la galanterie, les attentions, être traité comme des reines… hum, voyons mesdames, ce n’est pas être l’égal de l’homme ça ! C’est carrément être au dessus !

De la même manière que nous n’avons pas du tout la même anatomie, et que malgré tout nous avons la capacité d’assurer les même fonctions, il devrait forcément y avoir un moyen, dans un couple notamment, pour que chacun trouve sa place face à l'autre.

Je me décris comme « défendant les Droits de la femme », pas comme « Ecrasant les Droits de l’homme », nuance…

(Sur ces belles paroles, je vais aller voire si le mien a bien fait le ménage à la maison ;) )



Aux armes citoyennes !

XOXO

X X X

Ex ex ex... Ah, les ex!






Aussi différentes sommes nous, nous les femmes avons toutes en commun cette entité qui fait partie de notre passé, j’ai nommé l’ex-petit copain, ou tout simplement « l’EX ».

Datant d’un passé plus ou moins lointain, plus ou moins douloureux, et quelque soit la cause de notre rupture, l’ex est là, tel un mauvais rêve il hante notre vie sentimentale.

On connait sa fonction dans notre passé : homme-de-ma-vie-du-moment ; mais dans notre présent, son utilité est bien plus floue selon les situations. Ami, amant, ennemi, voir « homme-invisible » (ahem, on se connait connard ?!), il gravite généralement à notre insu autour de notre petite personne.

Une connaissance m’a dit un jour « la ville n’est pas assez grande pour nous deux ! »… effectivement une séparation en mauvais terme peut être source de la présence oppressante d’un ex dans le secteur ! Raser les murs pour l’éviter, lui et même ses amis, peut à la longue se révéler être fatiguant! Un ex avec lequel on est en mauvais terme est aussi ennuyeux que le souvenir d’une acné d’adolescence : y songer nous fait froncer les sourcils, et pourtant on s’en est accommodé à une époque !





Etre en bon terme avec un ex peut en revanche être la porte ouverte à une amitié assez intéressante ! Un mec qui vous a aussi bien connu (je parle d’une relation de plus d’1 an là) et avec lequel vous vous êtes aussi bien entendu peut se révéler être au final un ami précieux et fidèle (paradoxal si c’est pour une infidélité que vous l’avez quitté !) ; néanmoins gare aux ambigüités mesdames, l’amitié-amoureuse avec un ex peut être vraiment casse-gueule !

Expérience perso (pour une fois ! ;)) : j’ai un jour cru que mon ex était devenu mon ami, voire mon meilleur ami, chose qui s’est révélée être complètement débile, surtout lorsqu’âpres une rupture douloureuse avec un autre il n’a rien trouvé de mieux a faire que vouloir me consoler ( hum hum vous voyez ce que je veux dire !) et là, ex ou pas ex, le reflex de taper là ou ça fait (vraiment) mal ( ces 2 petites choses qui m’avaient été familières durant 8mois !), BAM ! « non-mais-oh » ! Fin de l’anecdote.

Un ex qui arrive encore à vous inspirer un sentiment extrême (haine ou autre), témoigne du fait que votre relation n’en est pas au point mort.

On ne déteste jamais quelqu’un qui n’est pas susceptible de nous atteindre d’une manière ou d’une autre… en gros, le mec qui t’inspire de la haine, ne te laisse pas insensible, c’est malheureux mais c’est comme ça !

L’ex, quand ça en est vraiment un, ne devient ni plus ni moins qu’un

« mec parmi tant d’autres ».

Ex-o-ex-o (ouah fatiguée moi ! lol)






XOXO

dimanche 9 mai 2010

Etre célibataire un 14 Février...



Aujourd’hui alors que je discutais d’un sujet anodin avec une femme d’âge mur (comprenez : femme de plus de 40 ans), me parlant d’un état de mal-etre, elle a employé l’expression « c’est comme être célibataire le 14 Février »… En gros être solo le jour de la fête (commerciale n’est-ce pas ?!) des « n’amoureux » !

La St Valentin…tout un programme !

Dans nos jeunes années acnéiques, peau qui brille, saucissonnées dans mes vêtements (en gros ma période « ado-moche » !) j’ai souvent associée cette journée au « Jour le plus long »… une journée au cours de laquelle j’aurais aimé me réveiller le plus tard possible, et me coucher le plus tôt possible (en gros une journée au cours de laquelle j’aurais me la jouer « Belle (euh...) au bois dormant » !).

La perspective d’être entourée de rouge et de rose, de « main dans la main », « yeux dans les yeux », me soulevais le cœur. Sans doute de part le fait que je n’étais pas en position de provoquer ce même sentiment de jalousie (le mot est lâché !) chez une fille célibataire….étant moi-même célibataire !

Il y a des jours comme ça où on ne se sent tout simplement pas à sa place ! Pour moi, ça serait un sentiment illustrable par une journée entière dans les coulisses d’un défilé de mode, entourée de filles dont le tour de taille serait 2 fois plus petit que mon tour de cuisse !

A 24 ans (bientôt 25 grrrr !), j’arrive à un âge qui correspond à l’accomplissement amoureux de beaucoup de mes copines de collège ou de lycée.

En effet, il est devenu courant qu’au détour d’une conversation avec une amie, j’apprenne que « une telle est mariée maintenant » ou encore que « une telle s’est installée avec son Roméo » ou même que « une telle a eu un bébé » !...

Le bonheur des autres fait plaisir (si si je vous jure !), mais il a comme contrepartie le fait de vous renvoyer à votre situation qui n’est pas toujours aussi accomplie !

En même temps, est-ce vraiment « glam » à 24 ans d’assister à une réunion sur le tire-lait et les crevasses du mamelon dues à l’allaitement ?!

Suis-je prête à échanger mes journées « shopping-je-me-ruine », contre des journées « shopping-je-me-ruine-ces-roues-de-poussette-sont-à-chier » ?!

Suis-je prête à échanger mes nuits « dancefloor-chaussures-qui-font-mal-mais-quelle-allure-folle-quand-je-les-portes » contre des nuits « je-t-en-supplie-bébé-fais-dodo-maman-est-au-bout-du-rouleau » ?...

La vérité c’est qu’être mal a l’aise comme être « seule a la St Valentin », n’est pas une question de circonstances, d’accomplissement personnel, je pense que c’est plus le fait de se comparer, de s’identifier à autrui.

« Etre célibataire à la st valentin », ça peut aussi vouloir dire « passer une journée extra entre filles célibataires le jour de la St valentin ! »…

Voir le verre à moitié plein ça vous dit quelque chose… ?

XOXO






Let's get it on tonight!


« C’est le GRAND soir…mais je ne le savais pas moi !!!! »





Aie aie aie…

Vous vous êtes sans doute déjà demandé pourquoi « telle chose » arrivait « tel jour » ? (en gros le « putain, pourquoi aujourd’hui ?! ?!»)

C’est valable pour le cassage de talon en pleine course pour attraper le bus un jour d’entretient d’embauche, ou un jour de poussée d’herpès alors que le prince charmant de votre fac se décide enfin à venir vous parler (en juin !) alors que vous vous provoquez des migraines ophtalmiques depuis le début de l’année à force de le regarder sans vous faire griller alors qu’il est assis derrière vous en amphi… (Ça tire sur les yeux ce genre d’activité !)

Laissez moi vous parler de cette jeune femme (promis c’est pas moi !), qui sortait avec ce beau Roméo (genre autant de sex appeal qu’une bombe sexuelle !). Après un nombre incalculable de rendez-vous (oui cette fille n’était pas une fille facile…lol), s’en présente un (rendez-vous !) pas comme les autres …

Alors que le jeune couple est tranquillement installé dans le salon du 50m carré de Juliette, de papouilles en papouilles, le moment « M » semble être sur le point d’arriver. Dans la tète bien faite de Juliette : le Bonheur. Bonheur… Bonheur ?!




Non, horreur !!! Le voila le « putain pourquoi aujourd’hui ?! ». Assez inattendu comme réaction.

Derrière cette exclamation désespérée se cache vraisemblablement un problème. Alors les propositions sont multiples pour expliquer cela, mais la réalité est tout autre ! Les ragnagnas (ou règles), c’est physiologique, mais les jambes qui piquent, le maillot « hérisson » et les sous-vêtements du genre « tous mes ensembles sexy sont dans la panière à linge sale ! », ce n’est pas physiologique du tout ça !





Pourquoi est-ce qu’après autant de rendez-vous au cours desquels on était impeccable, faut-il qu’il se décide à conclure le jour ou on l’est (ahem..) beaucoup moins ?!?!

Pourquoi se décider à pratiquer le sport en chambre aujourd’hui alors qu’on a décidé de sécher l’entrainement une seule fois ?!

L’autre soir nous portions une magnifique petite robe noire, des sous-vêtements « plus-sexy-tu-meurs », nos gambettes ressemblaient à celles de la nana de la pub Veet et on avait passé une heure à s’exfolier tout le corps…







il s’était alors contenté d’un baiser de cinéma sur le pas de la porte d’entrée pour clore cette soirée que nous voulions « spéciale », et là, ce soir, il semble vouloir jouer au docteur avec nous, alias « Miss poils-au-pattes » !

Se sortir de cette situation est, comment dire…tendu !

Il est inconcevable de se dire qu’on l’empêchera d’effleurer nos gambettes et notre hérisson intime pendant l’acte : faut pas rêver !

On oublie aussi le plan du « il me verra au naturel, c’est bien pour la pérennité d’un couple »…blablabla ! Hey on n’a pas encore la bague au doigt !

On se contentera donc d’esquiver la Chose, la mort dans l’âme afin d’éviter qu’après l’acte, il ne nous qualifie de « publicité mensongère en pensant à nous qu’il se figurait si douce, si parfaite, alors que nous nous sommes révélé…piquante ? (aie)




Savoir reporter au lendemain, pour faire bien ce que l’on peut mal faire aujourd’hui… Reculer pour mieux sauter quoi !

XOXO