Saturday night fever

Comme beaucoup de filles (et de garçons !) sur cette Terre, le samedi est souvent l’occasion de sortir danser, qu’on soit seule (sans roméo!) ou célibataire !
Parmi les soirées passées en boite, il y’en a des comme ça qui sont plus mémorables que d’autres…outre ceux de rencontres fortuites, je parle de ceux dont les fins de soirées sont …hum…troubles. Genre, « euh mais il s’est passé quoi après… ? »…

Je tergiverse mais je veux clairement en venir aux cuites, souleries,…bref comme je dis, ces soirées au cours desquelles on décide de « se mettre bien » !

Ce samedi, avant que ma vision de fille bourrée (pas peur de le dire !). Ne soit complètement faussée par la vodka-orange, je n’ai pu m’empêcher de constater que dans les toilettes de la boite de nuit dans laquelle je me trouvais, la plupart des filles sur-alcoolisée avaient en commun le fait de porter leur plus belles toilettes ! Question : pourquoi ces soirs ou on décide de « se mettre bien », on décide comme par hasard de tester nos fameux talons « qui-nous-font-une-cambrure-de-pied-digne-d’une-paire-de-Louboutins » ?!
Les paillettes, le maquillage qui vire, l’escarpin satin dont le talon s’est acoquiné avec une feuille de papier toilette,… que de paradoxes rencontrés dans ces endroits cachés des hommes, dans lesquels les murs vibrent au son des derniers sons qui font bouger le peuple.
Comme les autres, ma tenue de sortie avait été choisie après moult essayage, et comme bien d’autres je la souillais assise par terre le dos appuyer sur le carrelage froid, pleine de questions existentielles défilant derrières mes yeux mis clos rougis par l’alcool « tiens j’adore ses chaussures rouges », « son mascara a l’air de tenir la route car malgré ses larmes, bas ses cils restent impeccables »… blablabla de pochtronne quoi !

Alors après ce moment de faiblesse intense qui a fait que le carrelage froid et salle me serve a présent de soutient, s’en est suivi ce je ne sais quoi qui fait que tout bascule autour de vous... un tremblement de terre ? Une attaque a main armée d’un mec bourré voulant nous voler du papier toilette a cause d’une pénurie dans les WC des mâles ? No ! Le haut le cœur !

Le fameux « mon corps a décidé qu’il avait assez cohabité avec l’alcool pour la soirée » !...en bref, le vomissement façon jet d’eau des alcooliques !

Gros moment de solitude, même s’il a lieu alors qu’on est enfermé dans les toilettes et que dans la cabine d’a coté une copine de beuverie en fait de même ! Moment de solitude ultime quand la main bienfaisante qui empêche a vos cheveux de littéralement « baigner dedans », n’est autre que celle de…Roméo ! aie aie aie aie !!!! Eh oui parce qu’encore quand c’est une copine, bah on a moins honte, on se dit que la prochaine fois ça sera sans doute a son tour, voir même dans le quart d’heure qui suit… (Croyez en mon expérience, ça peut s’enchainer plus vite qu’une holà dans un stade de foot ces trucs là !) Bref là, c’est la loose totale ! Genre cassage de gueules sur le tapis rouge à Canne lors d’une soirée visionnée en direct par la Terre entière avec zoom du cameraman sur votre popotin !

C’est là que l’esprit prend le dessus. En gros il décide qu’il est temps de se mettre en stand-by, mode « amnésie alcoolique » !

Si bien que je ne me souviens toujours pas de la suite de cette soirée…sauf quelques brides de souvenirs qui défilent dans le regard désapprobateur de Roméo depuis, quand on ose aborder de nouveau le sujet de cette cuite « trop marrante »…mouai.

On n’est pas sur de refaire la même chose de sitôt ! Ou alors la prochaine fois on veillera à ce qu’elle n’est pas lieu la ou Roméo sort ! (aie aie aie ! ça fait encore un peu mal d’y penser !)

Moralité de ce petit bout de moi : sortir, ok ; se mettre bien, ok ; que Roméo sache que nous aussi on s’éclate avec nos amis, pourquoi pas !...

Mais alors, de grâce les filles, pas de cuite quand il est là !

Une fille un peu « pompette » c’est mignon, une fille bourrée, non !

Et dire qu’on s’était inventé une démarche super féminine au premier rendez-vous…

Il ne nous regardera plus pareil après nous avoir vu trébucher avec, aux pieds, les mêmes escarpins que ceux portés ce jour là…

Santé!

xoxo