Virtual insanity

A l’ère des facebook, twitter, MSN, webcams et autres sex toys, pourquoi s’entête-t-on a vouloir vivre des histoires d’amour réelles, concrètes, pour nous rendre compte au final que : OUI l’autre est concrètement con, que NON Roméo ne vaut pas mieux que les autres (mais que ce sont sans doute nos lunettes de Barbie qui nous empêche de voir la réalité en face dès le début d’une relation) !

A l’époque ou un clavier et un god peuvent se faire les nouveaux symboles d’ une relation, pourquoi s’épuiser a vouloir avoir en face de nous (bien palpable) ce qui témoigne du fait que les hommes et les femmes vivent sur bien sur la même planète, mais qu’ils ne vivent certainement pas dans le même monde !
Combien d’entre nous ont déjà vu leurs meilleures amies s’effondrer dans leur bras avec la même réflexion « putain tous des cons ces mecs !! » (amen ma sœur !) ; combien d’entre nous ont déjà regardé Roméo dans les yeux en pensant « je ne le comprends vraiment pas : »… on y est toutes passé (qu’on soit l’amie effondrée ou l’amie qui console, ou même la Juliette qui se retrouve face à un Roméo qui semble ne rien comprendre à la vie !)
On s’aime, on se déchire, on ne se comprend pas…
Il y a des moments ou on voudrait se contenter d’enchainer les relations sans lendemains pour assurer notre capital tendresse et affection (vital), se contenter d’un one-shot et basta.

On serait tentées de vouloir expérimenter le monde du sexe opposé afin de mieux les cerner et savoir enfin quel est le secret de leur éternel fuite face aux conversations censées faire avancer une relation, ou face aux disputes nécessaires au bon fonctionnement du couple (et la je ne parle pas des réconciliations sur l’oreiller, mais bel et bien de ce qui devrait précéder celles-ci !).

Assise devant mon « ordi » je me demande (vraiment) : une relation virtuelle est elle réellement préférable à une relation dite réelle ? est-ce qu’on est réellement capables d’arrêter une prise de tête, de ne plus y penser en appuyant sur le bouton « off » et penser a autre chose ? (se détourner de l’écran d’ordinateur et aller faire mumuse avec un canard vibrant qu’on appellerai Georges, Brad ou robert !).

La vérité c’est que, virtuelle ou réelle, les histoires de cœur se révèlent compliquées à partir du moment ou elles mettent en jeu des sentiments humains. L’investissement présage forcément de moments de crises dès lors ou nous sommes des êtres diamétralement opposés ayant nos propres opinions.

Et oui : Love sucks ! (sometimes!)

xoxo